Ce que je n’ai jamais encore partagé sur les réseaux sociaux

Si j’ai décidé de quitter ma petite vie confortable de cadre commerciale il y a maintenant presque 4 ans c’était pour une raison...

Partir vivre en Israël.

Pour moi Israël était à l’époque la seule façon de pouvoir renaître réellement en tant que femme juive pratiquante (que je n’ai pas toujours été) voulant renouer avec la terre de ses ancêtres.

Annoncer la raison de mon départ à tous mes proches, collègues, clients du monde entier - je travaillais dans les ventes internationales de films et séries chez TF1 à l’époque - a provoqué parfois beaucoup d’étonnement, mais pour moi c’était bel et bien une fierté, celle de pouvoir enfin revendiquer mon identité juive mais aussi mon fort attachement à Israël.

Un soulagement aussi de pouvoir enfin me révéler dans ce que je suis au plus profond de moi.

Après mon départ de TF1, le Covid est arrivé.

Je n’ai donc pas pu partir, mais dans le même temps j’ai eu la chance de faire la plus belle rencontre de ma vie.

Celle de mon mari.

Une rencontre qui a commencé à se faire à distance, moi en France, lui à Jérusalem, l’endroit même où j’avais prévu de m’installer.

Aujourd’hui nous vivons en France mais Israël continue de vibrer dans nos cœurs.

Et nous continuerons à soutenir notre peuple, notre pays et ses valeurs, à travers nos bonnes actions, nos prières, notre soutien moral, psychologique et financier.

A travers notre combat contre l’antisémitisme, la haine gratuite et la barbarie.

Dans le judaïsme on nous enseigne que rien ne vaut la vie, alors n’ayons pas peur de nous battre de toutes nos forces contre ceux qui sèment la mort et le chaos.

Contre l’obscurantisme et l’hypocrisie aussi.

Se battre pour pouvoir grâce à notre lumière chasser toute cette obscurité qui nous oppresse tant depuis quelques temps.

C’est ça notre véritable combat à nous qui sommes à distance, lutter contre tous ceux qui veulent répandre la mort physique, psychologique, morale et spirituelle, pour faire triompher la vie plus que jamais.

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